Un cas d’école en matière d’élégance et de cohérence esthétique ! Raffinée jusqu’au bout des ongles, cette cuisine, qui ne laissera personne indifférent tant elle est belle, fait par ailleurs montre, dans un volume généreux mais présentant certaines contraintes, d’un véritable savoir-faire en matière d’agencement.

Contemplée depuis le séjour, la cuisine joue une partition bichromatique du plus bel effet et décline un camaïeu de notes noires et blanches très graphique !
Mon dieu, que de chemin parcouru… Il y a deux ans encore se trouvaient, au dernier étage d’un immeuble francilien, treize chambres de bonnes à l’abandon. Coup de génie, des particuliers se sont portés acquéreurs de tout le lot, afin de remodeler entièrement l’espace en un seul et même appartement de 130 m2… Ce même appartement que vous pouvez admirez dans ces pages, et dans lequel prend place cette splendide réalisation.

Profitant d’une généreuse ouverture sur le séjour grâce à d’ambitieux travaux, la cuisine veille également à afficher une harmonie de tons avec son environnement direct : la cohérence esthétique est parfaite !
Herculéen, le travail nécessaire à son installation – il a notamment fallu hisser le plan de travail et une partie des meubles par la fenêtre – valait cependant la peine… Élégante en diable, cette cuisine se fond ainsi à merveille dans un volume baigné de lumière, qu’elle partage avec le séjour.
Déjouer les contraintes !
Nichée dans un coin de la pièce, elle doit notamment s’accommoder des contraintes spatiales que présente la sous-pente ; pour les contourner, le bloc armoire, conçu sur mesure, exploite toute la hauteur sous plafond et épouse l’angle du mur ; attenantes à ce dernier, des étagères optimisent l’espace que d’autres auraient laissé perdu.

Le plan de travail sous les fenêtres et le bloc armoire se jouent sans difficulté des contraintes que présente la sous-pente ; on remarque notamment les étagères attenantes à ce dernier, qui exploitent intelligemment la place perdue.
Et, découpé au millimètre près, le retour du plan de travail forme une niche ouverte, pratique pour y disposer – et y dissimuler – les appareils de petit électroménager. Quant aux fours et à la cave à vin, intégrées à mi-hauteur dans les colonnes, ils se révèlent des plus ergonomiques à utiliser.

Equipé de l’évier, le plan de travail, en granit noir du Zimbabwe poli, bénéficie d’un éclairage naturel généreux et se marie à la perfection aux façades des meubles en Fenix noir indigo ; il offre, d’autre part, une vaste surface de préparation.
En vis-à-vis du bloc armoire se dresse l’îlot, dont la hotte intégrée à la table de cuisson dégage la perspective sur le living. Doté d’un plan de travail magnifique en granit « Black Horse » qui sublime le tableau, il est également pourvu, sur la moitié de sa périphérie, d’un débord permettant d’accueillir jusqu’à 5 couverts ; une manière aussi ingénieuse qu’élégante de conférer une note conviviale à cette réalisation et de tisser le lien avec le reste de l’espace de vie !
Conçue sur mesure pour s’adapter aux contraintes spatiales, la cuisine devait aussi tenir son rang dans ce grand volume qu’elle partage avec le séjour ; d’où le choix de lignes droites et épurées, et d’une esthétique « black and white » très graphique !
Fiche technique
Conception et réalisation, Paolo Cucine. Cuisine Scavolini
Modèle Liberamente. Façades en Fenix NTM noir indigo. Plan de travail et crédence en granit noir du Zimbabwe poli (et également Black Horse pour le plan de travail). Évier et mitigeur Franke. Four, table à induction, micro-ondes, hotte, réfrigérateur et lave-vaisselle Miele. Assiettes, verres et plateau en céramique, et planche Sarah Lavoine. Couverts Cutipal. Ménagère en forme d’œuf Mood by Christofle. Canapés PH Collection. Tables basses, Duisst.