Sise dans une belle maison bourgeoise de la région parisienne, elle n’occupait avant travaux qu’une petite pièce donnant sur l’arrière et le jardin. Mais depuis que le volume a été décloisonné, la cuisine profite d’une plaisante ouverture sur le salon et d’une lumière traversante. Elle met d’ailleurs à profit ce surcroît d’espace puisque le bloc armoire, posé dans le prolongement du plan de travail accueillant la plaque de cuisson, empiète sur le living.
En vis-à-vis du linéaire, un épi réunit l’évier et une cave à vin. Intégrant les spots, le faux plafond au-dessus de la partie cuisine affiche un profil pur qui se détache des moulures Belle Époque du séjour. On apprécie également la pose à ras de plafond des éléments suspendus et de l’armoire, pour un rendu allégé et très esthétique.
À l’aune des murs et du plafond, la cuisine arbore des façades en laque mate d’un blanc alpin éclatant, semblant ainsi ne faire qu’une avec le salon. Pour renforcer cette cohérence visuelle, l’une et l’autre pièce affichent, au sol, un même parquet en point de Hongrie qui, du séjour, a été prolongé dans la partie cuisine dans un même élan. Superbe, celui-ci relève de ses chauds reflets ce monochrome. Ci et là, quelques notes de couleur vives – une toile, des chaises Fourmi éclatantes, des objets de déco, voire un jouet d’enfant – ressortent de manière tonique sur ce fond blanc et attirent irrémédiablement les regards.
Conception et réalisation BASTILLE CRÉATION. Architecte d’intérieur CÉDRIC COMBE CUISINE BULTHAUP
Modèle B1. Façades en laque mate, coloris blanc alpin. Crédence en stratifié, coloris blanc alpin. Plan de travail en Corian®. Évier et robinet Franke. Four multifonction, plaque à induction, micro-ondes et lave-vaisselle Neff. Hotte Novy. Cave à vin KitchenAid.
Photos Agnès Rodier