Sise entre le salon et la salle de bains d’un appartement parisien, la cuisine affiche élégance et caractère dans cet espace clos. Ergonomique et plaisante à vivre, elle explore une vaste gamme sensorielle en mariant avec succès le bois, l’ardoise et le grès cérame, dans un style intemporel très réussi.
Attenante à la salle de bains, la pièce a été agrandie pour consacrer davantage de place à la cuisine. Prenant ses aises, celle-ci occupe trois des quatre murs : le premier accueille un linéaire regroupant les postes de lavage et de cuisson, le second un bloc armoire intégrant l’électroménager, et le troisième des meubles de rangement bas.
Au milieu de la pièce se dresse l’îlot, centre névralgique vers lequel tous les postes convergent. Compact, il est ponctué d’un débord, idéal pour les repas sur le pouce, et ménage suffisamment de place dans la cuisine pour s’y mouvoir sans gêne. L’association de vitrines et de meubles hauts permet d’alléger le volume dans cet espace fermé.
Le choix du noyer américain qui habille les façades n’est pas neutre ; se détachant avec netteté sur les murs blancs, il impose avec autorité sa belle robe auburn. Quant au fil vertical du bois, il apporte un contrepoint intéressant aux striures horizontales du grès cérame en crédence. Enfin, l’ardoise qui vêt les plans de travail complète avec élégance ce mariage du bois et de la pierre naturelle.
Cuisine Pyram
Modèle Buckingham. Cadres de portes et façades de tiroirs en noyer américain (panneaux centraux en placage), poignées en acier brossé. Crédence en grès cérame strié (Les Carrelages du Marais). Plan de travail en ardoise. Évier Franke. Four combiné, four à vapeur, machine à café, plaque de cuisson gaz et induction, gril, lave-vaisselle et réfrigérateur Siemens. Hotte Roblin.
Photos Agnès Rodier