Rien ne sépare la cuisine du salon… si ce n’est cette cloison plein verre, entre l’une et l’autre pièce, et l’escalier qui sculpte le volume. Maîtrisée de bout en bout, cette mise en scène fait la part belle aux lignes droites et élégantes de la cuisine, dont la silhouette élancée ménage suffisamment de place pour y cuisiner et vivre en tout confort.
Sur toute la longueur du mur principal s’étend le plan de travail et, avec lui, l’évier, la plaque de cuisson ainsi que de nombreux éléments de rangements bas. On remarque, entre autres, l’absence de meubles hauts, afin de ne pas surcharger la svelte silhouette de la cuisine. Celle-ci invite donc l’oeil à s’échapper vers la fenêtre et, au-delà, vers la rade de Brest ; les poignées oblongues des coulissants participent, elles aussi, à cette dynamique.
De l’autre côté, la pièce se resserre en un passage dans lequel sont discrètement encastrés les fours et le froid, en vis-à-vis. Au-delà, côté rue, l’arrière- cuisine accueille le lave-linge, le sèche-linge et moult rangements.
Nuance vanille, le blanc des façades fait valoir sa sobriété et sa douceur, et semble presque s’effacer pour laisser la vedette au sol en travertin, très graphique. On apprécie la crédence en carrelage mordoré, la légèreté de la hotte et la suspension en verre de Murano… Quant au plan en lave anthracite, il fait écho au graphisme des portes et fenêtres qui tranche de manière originale avec l’escalier en bois beaucoup plus classique.
Conception et réalisation, Forme et Couleur. Cuisine Leicht
Façades en triple mélaminé couleur vanille. Plan de travail en lave émaillée titane de Pyrolave. Crédence en carrelage Meteor Brown de Refin. Évier Franke. Robinet Dornbracht. Four, four vapeur, plaque à induction et lave-vaisselle, Miele. Réfrigérateur Liebherr. Luminaire en verre de Murano chez De Majo. Sol en travertin.
Photo Jean-François Baron