Depuis ses terres de Normandie, ROBLIN, spécialiste des hottes décoratives, s’applique depuis 1965 à proposer des solutions innovantes et efficaces en matière d’aspiration dans la cuisine. Directeur Général du groupe FRANKE France (dont fait partie la marque ROBLIN), Jérôme Clément fait toute la lumière sur cette expertise « Made in France ». Explications.
Cuisines & Bains Magazine : ROBLIN fait valoir auprès des Français une expertise « Made in France » : où celle-ci puise-t-elle ses racines ?
Jérôme Clément : ROBLIN naît en 1965 en Normandie, au cœur de la patrie de l’art métallurgique, qui vaut à son fondateur, Pierre ROBLIN, le titre de Meilleur Ouvrier de France. Le savoir-faire et la qualité distinguent d’emblée les premières hottes décoratives en cuivre et en bois lancées par la marque dans les années 70. Au fil des années, les ingénieurs et designers ROBLIN recherchent les meilleures solutions d’aspiration pour faire de chaque instant passé en cuisine un moment d’exception. Les hottes sont de plus en plus innovantes : moteur séparé, moteur Pro, Système Air Confort, moteur THE, systèmes Clean-R et Steam-R, etc.
Depuis plus de 50 ans, ROBLIN se positionne au sommet de la technologie et des performances, du bien-être et du confort, ainsi que du respect de l’environnement.
CBM : Comment cette expertise se traduit-elle en matière d’esthétique et de technologie ?
JC : Fidèle à l’esprit de son créateur Pierre ROBLIN, Meilleur Ouvrier de France, la marque met la qualité au cœur de sa production, que ce soit la qualité des matériaux, des composants, des technologies ou des processus de fabrication, afin que que la hotte accompagne le consommateur le plus longtemps possible.
Chaque produit a fait l’objet d’un temps de travail qui lui est spécifiquement dédié. Les gestes précis et réguliers de nos opérateurs portent nos valeurs et notre approche artisanale 100 % française. Nous sommes particulièrement soucieux de la qualité perçue de nos produits. Nous avons par exemple développé des techniques de pliage très élaborées pour minimiser les assemblages et augmenter la rigidité des pièces tout en limitant les points de fixations apparents comme les vis ou rivets.
Autre spécificité, le satinage de l’inox est fait à la main sur certains produits selon une technique propre à ROBLIN, qui lui confère un aspect parfaitement homogène.
Côté esthétique, nous travaillons avec un carnet de tendance pour répondre aux besoins des consommateurs. Chacune de nos collections est pensée pour un style de cuisine particulier.
CBM : Comment mettre en avant, auprès des consommateurs, ce gage de qualité ?
JC : ROBLIN communique depuis toujours sur les performances techniques de ses hottes en matière de débit d’air et de niveau sonore. Depuis septembre 2009, le code de conduite édité par le CECED (comité européen des fabricants d’appareils électroménagers) recommande de préciser les performances en vitesse maximale d’aspiration et intensive selon les normes EN 60704-3 et EN 61591. ROBLIN va plus loin et annonce aussi les performances de ses produits en vitesse minimale et en vitesse moyenne (utilisation la plus courante) pour offrir une information complète au consommateur. Les moteurs utilisés dans nos hottes ne dépassent pas les 280 Watts. Adaptés à tous les types d’utilisation, nos moteurs offrent une large plage de régulation de vitesse, un rendement élevé et une faible consommation d’énergie. Pour obtenir ce résultat, ROBLIN a su développer des moteurs efficaces qui conjuguent débit et pression.
Le niveau sonore de nos hottes est donné par la puissance acoustique et diffère selon la vitesse utilisée. Par exemple, pour une cuisine de 12 m2, une hotte fonctionnant à vitesse moyenne (environ 400m3/h) a un niveau sonore d’environ 36 dB(A), ce qui correspond au bruit d’une brise légère. Pour une utilisation en vitesse maximale (environ 700 m3/h), le bruit généré par la hotte est d’environ 64 dB(A), comparable à une conversation entre deux personnes. En complément de la puissance acoustique, ROBLIN indique également les valeurs correspondant à la pression acoustique, qui peut être considérée comme le véritable niveau sonore perçu par le consommateur.
CBM : En achetant français, nos compatriotes souhaitent également privilégier les circuits courts et prendre en compte la dimension écoresponsable lors de l’acte d’achat : comment répondez-vous à leurs attentes ?
JC : Nous nous efforçons au quotidien, de faire évoluer notre chaîne de valeurs vers une approche basée sur l’écoconception ; depuis les matériaux que nous utilisons, jusqu’à la fin de vie de nos hottes, en passant par leur conditionnement.
Tout d’abord, nous choisissons des matériaux le plus possible vertueux et traçables. Ainsi 80 % de l’inox que nous utilisons est issu du recyclage. Notre acier est d’origine française ou italienne, et notre verre provient d’Alsace.
Nous avons également à cœur de préserver notre environnement ; c’est pourquoi nous nous efforçons de réduire l’impact de notre usine. Notre site fonctionne au quotidien selon une gestion raisonnée des ressources. Pour cela, nous tendons depuis plusieurs années vers une optimisation de notre chaîne de production.
De même, nous mettons toute notre expertise pour garantir la longévité de nos hottes et lutter contre l’obsolescence. Nous nous efforçons de conserver les pièces détachées le plus longtemps possible pour « réparer » plutôt que « jeter ». Par ailleurs, nous essayons en permanence de réduire notre utilisation de plastique en remplaçant par exemple le polystyrène par du papier froissé ou par du carton en grande partie recyclé, et nous avons supprimé certains films.
Nous avons enfin choisi d’adhérer à Ecosystem, un éco-organisme qui apporte des solutions de recyclage pour les produits électroménagers.
CBM : Les sondages évoquent une certaine appétence des Français pour le « Made in France » : cependant, celle-ci se traduit-elle concrètement en matière de comportements d’achat selon vous ?
Jérôme Clément : Il est vrai que l’on constate une accélération de cette tendance et nous en bénéficions. Au-delà de cette appétence des Français pour le « Made in France », notre implantation en Normandie nous permet aussi de livrer nos clients dans les délais demandés, ce qui représente un réel avantage compétitif dans le contexte actuel que nous connaissons. À titre d’exemple notre taux de service approchait 99 % en 2021.
CBM : Le «Made in France», en ce qui concerne les hottes de cuisine, souffre-t-il d’une concurrence « lointaine » de produits fabriqués à l’étranger à moindre coût mais moins qualitatifs ?
Jérôme Clément : Nous avons de multiples concurrents. Outre cet avantage compétitif de livrer nos clients dans des délais courts nous permettant de limiter notre empreinte carbone comparativement à des provenances plus lointaines, ROBLIN, Maître d’air, ne fabrique que des hottes. C’est notre métier.
En tant que spécialiste nous proposons aux consommateurs des produits de qualité qui répondent aux tendances du marché comme les plafonniers ou les groupes de meuble.
