Conçu par Garcia Cumini, le nouveau projet de Cesar se caractérise par une structure composée de trois éléments distincts… Mais qui dialoguent entre eux : Williamsburg, The 50’s et Intarsio.
En effet, cette cuisine met en scène différents éléments interagissant en parfaite harmonie. Chacun vit séparément, sans renoncer à sa fonction primaire.
Williamsburg
Cette zone de travail centrale tient lieu de table de préparation. Ainsi peut-elle, au besoin, devenir une table pour savourer de bons plats dans une atmosphère de convivialité. Pour obtenir ce résultat, il s’agit de ménager un espace vide sous le plan… Afin que celui-ci puisse ménager de la place pour les jambes des convives. Quant à la structure centrale, elle s’inspire de l’idée du pont suspendu
The 50’s
Le projet s’enrichit de cette réinterprétation actuelle des bibliothèques des années 50. En effet, ce système représente, grâce à ses caractéristiques et à ses proportions, un élément fonctionnel de la cuisine. Ainsi peut-on y insérer différents modules qui pourront loger des éléments. Notamment des fours, porte-verres, range-bouteilles, rangements fermés et ouverts. Sa spécificité permet également de l’agencer dans la salle à manger ou le salon… Ou bien de l’utiliser comme connecteur pour relier ces deux espaces.
Les montants sont en aluminium et sont dotés d’éclairage intérieur. Par ailleurs, la lumière permet de créer différentes atmosphères selon l’intensité choisie. Enfin, elle met en valeur la matière habillant le mur
Intarsio
Il s’agit d’un système à travers lequel on a voulu rompre la géométrie des portes. Les décomposer dans la perception des dimensions mais, surtout, dans le sens des veinures du bois. Enrichir davantage un matériau déjà noble, en réinterprétant une cuisine à l’âme traditionnelle, sans se tourner vers la passé avec nostalgie.
L’expérience artisanale du travail du bois a permis de réaliser des effets d’ouverture ou de continuité… Là même où les portes ne coïncident pas réellement. Le résultat est une illusion optique où l’on ne perçoit pas les vraies coupures, mais uniquement le rythme du dessin et du projet créatif individuel.