Cette pièce étroite et tout en longueur, à l’origine peu facile à agencer, s’est transformée en un havre de bien-être
où la mosaïque aux tonalités chaleureuses et chatoyantes démontre son extrême facilité d’adaptation.
Dans une pièce en couloir, les éléments doivent se succéder en laissant un passage minimum sans se cogner. Il faut donc jouer sur la fluidité de formes et la faible profondeur… À moins d’afficher un vrai galbe mais posé en biais.
Ici le concepteur a joué de tous les atouts. Les galbes se succèdent sans rien prendre sur le confort de chaque partie. La baignoire de balnéo dénote par sa taille mais son confort voulu par le maître de céans, était la condition sine qua non de la refonte de la pièce ! La douche se veut mince et transparente et le meuble se révèle fort généreux en rangements.
Dans un registre de couleurs assez douces se révèlent de beaux effets de matières ; blanc cassé au mur avec un carrelage ardoisé, gris clair au sol avec un faux bois parfait et mauve pâle velouté au mur.
En contrepoint et ralliant tous ces tons, le choix s’est porté sur une mosaïque irisée aux reflets d’or pour habiller baignoire et douche. Idéale pour épouser un arrondi, elle s’anime sous la lumière et fait miroiter ses reflets d’or dans un décor étincelant.
Conception et réalisation, LES BAINS D’ALEXANDRE
Meuble en laque avec plan en résine, Arco de Stocco. Robinet Gessi. Paroi de douche Roman avec robinetterie intégrée dans la paroi. Baignoire de balnéo modèle Oriole (179 x 96 cm) avec système Plénitude de Gérard Preti. Mur carrelage finition ardoise, sol finition bois. Mosaïque de pâte de verre coloris Marlène de Bisazza.
Photos Agnès Rodier