Atout de cette maison contemporaine, la lumière qui arrive en plein par les nombreuses baies épurées. La frontière entre intérieur et extérieur en devient très ténue. Destinée à un couple, la salle de bains s’inscrit dans ce parti pris rigoureux de clarté et d’ouverture.
Lorsque l’on entre dans la pièce la douche est, à première vue, invisible. Seul le receveur blanc se détache sur le sol. Par la porte-fenêtre, la vue file sur le jardin, offrant une ouverture inattendue pour une salle de bains. À noter que cet angle du jardin est protégé des regards indiscrets par une abondante végétation. Le concepteur a ici privilégié la douche, dotée d’une aisance suffisante… pour deux. Ainsi côté jardin, la porte plein verre à galandage fait office de paroi tandis que l’autre côté est protégé par une porte sans cadre presque invisible. Le meuble vasque s’installe naturellement dans la longueur, encadré par deux impostes fixes qui rappellent que la pièce est intimement liée à la chambre.
Brun et blanc, un duo toujours élégant et presque intemporel souligne cet ensemble à la géométrie rigoureuse. La symétrie est parfaite et la lumière réfléchie par un long miroir posé à fleur de carrelage. Les grands carreaux aux reflets cuivrés répondent aux veines du parquet en wengé, offrant un écrin chaleureux à ces éléments d’une blancheur immaculée. Les formes droites et pures confèrent une allure très élancée à la pièce.
Conception, Patrick Joly, architecte DPLG.
Réalisation, Entreprise Pajot-Chénechaud. Vasques Vero et receveur Starck de Duravit. Mitigeur lavabo Nostromo et robinetterie de douche Nostromo Cafe avec pomme de tête 200 mm de Fantini. Parois de douche Manufaktur en verre 8 mm traité antiplaque de Hüppe Studio. Meuble sur mesure réalisé par l’entreprise Terrien. Carrelage de CD Côte de Lumière.
Photos Agnès Rodier