Luminosité et délicatesse caractérisent cette pièce sous les toits. Attenante à la chambre, avec laquelle elle s’harmonise dans les moindres détails, elle n’en est séparée que par une porte vitrée surmontée d’une imposte afin de ne rien perdre de la clarté tombée du ciel. Sous la fenêtre de toit, la baignoire en polypropylène joue de sa matière pour laisser filtrer la lumière intérieure aux effets magiques.
Pour déjouer une pente forte – on est en Alsace et les toits sont pointus à cause de la neige – la vasque est décentrée vers le faîte du toit mais le meuble se cale de mur à mur pour ne pas rompre l’esthétique.
La douche, fleuron de la pièce, s’est lovée en partie le long de la cage d’escalier qui lui offre son dos courbé. Une forme originale qui ne lui enlève rien de son confort puisqu’elle se dote d’un banc pour pouvoir profiter longuement de sa fonction hammam.
Le mur arrondi est habillé d’une mosaïque de verre irisée en dégradé qui se poursuit dans la partie chambre. Faisant face au meuble vasque, son pendant version coiffeuse offre lui aussi des volées de tiroirs. Astuce, leurs portes s’ouvrent en coulissant déboîtable à cause de l’exiguïté du volume.
Conception et réalisation, Christine Bernhardt.
Meuble vasque Antonio Lupi. Baignoire Wet Light, Sopha Industries. Douche hammam sur mesure. Carrelage au sol Tortosa et mosaïque de verre irisé série Neutra, Dolce Casa. Luminaires Astro.
Photos Christian Kempf
