Nos confrères d’outre-Rhin (Möbel Kultur, Euwid, Westfalenpost, Möbelmarkt, etc.) ont fait état, dans leurs éditions en date du lundi 23 juillet 2018, de la vente, par le groupe sud-africain Steinhoff, de ses filiales Impuls (cuisine) et Puris Bad (salle de bains) ; basées à Brilon (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), celles-ci sont désormais la propriété d’un consortium d’investisseurs comptant notamment Georg Billert, directeur général des deux sociétés en question, ainsi que la société Brimax… Elle-même soutenue, selon les termes du communiqué de presse officiel, par les actionnaires du fabricant allemand Schüller Küchen.
Schüller fait feu de tout bois
Classé dans le top 5 européen du secteur de la cuisine équipée, ce dernier a réalisé, en 2017, un chiffre d’affaires de 449 millions d’euros, en hausse de 5,4 %… dont une croissance de 10 % à l’export ; dans l’Hexagone, l’industriel a clos son bilan 2017 sur une hausse spectaculaire de 28 %, selon www.culturecuisine-lemag.com. Toujours d’après notre confrère, Schüller vient d’engager, avec l’extension de son site de production, l’investissement le plus important de ses 50 ans d’histoire.
Une vente soumise à l’approbation des autorités de concurrence
Pour sa part, Georg Billert, qui continuera de diriger Impuls et Puris Bad, s’est déclaré ravi de voir cette opération se conclure à la satisfaction de tous :
Nous sommes heureux d’avoir trouvé pour Impuls Küchen et Puris Bad des investisseurs stratégiques, qui partagent des objectifs à long terme en ce qui concerne les sites de production, les employés, les clients et les fournisseurs.
Les opérations commerciales et les actifs associés (terrains, biens immobiliers, production, etc.) seront transférés rétroactivement à la date du 1er avril 2018… Pour peu, bien sûr, que les autorités de concurrence valident cette opération.
On rappellera enfin que cette vente prend place dans le cadre d’une année mouvementée pour Steinhoff, qui a récemment fait état d’une perte d’exploitation de 152 millions d’euros à la clôture du 1er semestre de son exercice (période de six mois close au 31 mars 2018). Selon l’hebdomadaire professionnel Le Courrier du Meuble, le creusement de ce solde négatif s’explique essentiellement par des dépréciations de 10,3 milliards d’euros liées au scandale comptable.