Le fabricant de surfaces utilisée dans l’habitat l’architecture et le design – dont la cuisine – a annoncé avoir réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 901 millions d’euros. Cela représente une croissance de plus de 8 % par rapport à 2016, malgré l’influence négative de dépréciation des devises de vente face à l’euro. A taux de change constant, la croissance a atteint 10% avec des croissances fortes sur certains marchés, comme l’Europe (+ 20%) ou la péninsule ibérique (+12%).
En ce qui concerne le résultat d’exploitation, l’entreprise présente pour ce dernier exercice clôturé un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIDA) de 128 millions d’euros, soit une augmentation de 10 %. Il faut tenir compte du fait que les variations des taux de change ont eu un impact négatif sur ces résultats. De manière relative, cet effet a été encore plus prononcé qu’il ne l’a été pour les ventes. Ainsi, avec des chiffres régularisés, la croissance relative en 2016 est de 19 %. À retenir également : l’augmentation de la rentabilité a été permise par l’absorption des coûts fixes qui a généré une hausse de 10% du C.A.
Dekton Trilium
D’autre part, la donnée comptable qui a connu la meilleure évolution est le bénéfice net. En totalisant 57 millions d’euros, celui-ci représente une augmentation de 33 % par rapport à 2016. Cette augmentation est la conséquence de résultats financiers très positifs, et à une politique efficace de gestion des risques liés aux modifications des taux de changes. En effet, ceux-ci ont permis d’atténuer l’impact négatif susmentionné et affectant l’EBITDA.
Enfin, l’entreprise prépare les prochaines années conformément à un Plan Stratégique mis à jour pour la période 2018-2020. Celui-ci a pour but d’accélérer le rythme d’investissement en intensifiant le pari de l’entreprise pour la numérisation et les nouvelles technologies dans les domaines productif et commercial ; le but étant de renforcer sa compétitivité et sa position de leader qui garantit une croissance durable. Et tout cela sans perdre de vue la continuité du plan d’investissement, qui se concentre sur l’innovation, le développement de produits, l’automatisation et la robotisation des processus de fabrication
