Notre confrère Les Dernières Nouvelles d’Alsace a fait état, dans un article paru dans son édition du 4 novembre, d’un agrandissement à venir de l’usine de la Société Alsacienne de Meubles (SALM), sise à Sélestat, dans le Bas-Rhin (67). Baptisé U3, le nouveau site de production devrait totaliser 20 hectares, ce qui porterait à 40 hectares la surface totale de l’usine. Les travaux qui, d’après l’article, commenceront en janvier 2016, s’effectueront en deux temps : complétée en fin d’année prochaine, une première tranche permettra la création d’une centaine de postes tandis que la seconde ligne de montage, prévue entre 2018 et 2020, nécessitera 200 recrutements supplémentaires.
Pour expliquer la volonté de la SALM, maison-mère des enseignes Schmidt et Cuisinella, de doubler sa surface de production à Sélestat, l’article cite Bernard Muller, directeur technique du groupe : « Nous avons fait le choix d’une ouverture stratégique sur l’ensemble de l’habitation, et ce choix est la raison première de la construction de l’usine U3 à Sélestat. » M. Muller fait notamment référence au lancement récent par la SALM d’un réseau de magasins « Placards Schmidt ». Réservée à tous les concessionnaires de l’enseigne présents sur le territoire national, l’offre traduit une volonté de diversification du groupe ; l’objectif étant de décliner le savoir-faire de l’entreprise à travers ce réseau de magasins spécifiques, et de vendre plusieurs projets à un même consommateur : entrée, salon, chambre, dressing, cuisine, etc.
L’article explique par ailleurs que l’unité de production U3 a été pensée comme une extension du site d’origine U1 qui, dédié à la sous-traitance à la production de produits semi-finis, panneaux et autres accessoires, est arrivé à saturation.
Après le lancement, en 2014, du réseau « Placards Schmidt » et la construction, en Chine, d’une usine entièrement automatisée dédiée à la pénétration du marché considérable que représente l’Empire du Milieu, la SALM, premier acteur du secteur de la cuisine en France, redouble de dynamisme en entreprenant ce chantier colossal ; représentant 40 millions d’euros pour la première tranche, 50 millions pour la seconde, à en croire notre confrère des DNA, cette extension n’est certes pas anodine mais s’inscrit parfaitement dans les velléités de développement du leader français.