La crise chez le fabricant de meubles de cuisines d’Outre-Rhin – en redressement judiciaire depuis le mois de juillet – continue de s’aggraver à en croire la presse allemande.
Jeudi 12 octobre, l’administrateur judiciaire, Martin Hörmann, a annoncé aux 400 salariés de la marque Wellmann – qui fait partie du groupe Alno AG – que ceux-ci devraient rester chez eux à compter du samedi 14 octobre. D’après M. Hörmann, cette décision a été prise en raison d’un manque de liquidités ; ce qui signifie, en d’autres termes, qu’il n’y a plus suffisamment d’argent dans les caisses pour continuer de payer les salariés de Wellmann. Ceux-ci seront désormais pris en charge par l’agence pour l’emploi locale… en attendant qu’un plan social soit négocié par l’administrateur judiciaire et les syndicats.
M. Hörmann a cependant précisé que la recherche d’investisseurs actuels pour les marques Alno et Wellmann se poursuivrait malgré cet état de fait ; certains observateurs précisent toutefois que, d’une manière générale, les chances d’intéresser un repreneur éventuel s’amenuisent lorsque les salariés sont renvoyés chez eux.
En revanche Pino, la marque entrée de gamme du groupe Alno, a trouvé preneur : l’administrateur judiciaire a ainsi fait savoir, mercredi 4 octobre, qu’il approuvait sa vente à un groupe d’investisseurs dont fait partie le fabricant allemand Nobilia. Prenant effet rétroactivement à la date du 1er octobre, cette acquisition doit encore obtenir l’aval de l’Autorité de la Concurrence.