Un article publié par le quotidien allemand Schwäbische Zeitung le jeudi 16 novembre avance que le fabricant de meubles de cuisines allemand devrait être fixé sur son sort, au plus tard en fin de semaine prochaine ; certaines sources évoquent l’intérêt d’un investisseur chinois pour la marque…
Bonne ou mauvaise, il semblerait que l’issue dans l’affaire Alno soit imminente… A en croire un article publié sur le site Internet du quotidien d’outre-Rhin Schwäbische Zeitung le jeudi 16 novembre, l’administrateur judiciaire, Martin Hörmann, aurait envoyé une lettre d’information aux employés dans laquelle il déclare :
Nous supposons que nous saurons d’ici la fin de la semaine prochaine au plus tard si Alno est en mesure de poursuivre son activité.
Ce qui signifie, selon le Schwäbische Zeitung, que si aucun accord n’a été trouvé avec un éventuel repreneur d’ici le vendredi 24 novembre, Martin Hörmann demandera la liquidation judiciaire de l’entreprise basée à Pfullendorf.
Il se murmure dans la presse allemande depuis quelques semaines qu’un investisseur chinois serait intéressé par la reprise de la société (ou de la marque). Or, le magazine spécialisé Küchennews a publié, le vendredi 3 novembre, un article dans lequel le nom de la holding chinoise Country Gardens est mentionné comme éventuel repreneur. Interrogé à ce sujet, l’administrateur judiciaire n’a pas confirmé cette information, pas plus qu’il n’a donné de noms ou s’est prononcé sur les chances d’une reprise :
Les discussions avec les parties intéressées se poursuivent ; celles-ci sont à Pfullendorf, où elles examinent le site et les comptes.
Fondée en 1992, la société de promotion immobilière a réalisé, selon le quotidien allemand, un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros et généré un profit de 1,5 milliard d’euros lors du dernier exercice fiscal. Son activité principale consiste à construire et vendre des biens immobiliers résidentiels en Chine, en Malaisie et en Australie ; ce qui amène certains observateurs à penser que la reprise d’Alno permettrait au groupe chinois d’équiper ses condominiums de cuisines haut de gamme.
Il semble acquis, en revanche, que la fin de la route soit proche pour Wellmann, la 2ème marque du groupe après le rachat de Pino par un groupe d’investisseurs incluant Nobilia… D’après la lettre d’information envoyée par Martin Hörmann aux employés et que s’est procurée le Schwäbische Zeitung, aucun investisseur ne semble intéressé par la marque.